II. Les effets sur le corps

A. Lésions et plaies

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           L’alcool a de nombreux effets sur le corps, à court ou à long terme. A court terme, il peut entraîner des blessures liées à l’ivresse, ou un coma éthylique, qui peut causer des lésions cérébrales permanentes ou même la mort.
A long terme, les effets sont des lésions cérébrales diverses, plusieurs types de cancers, des maladies de foie (cirrhose, stéatose, hépatite, fibrose), des ulcères à l’estomac ou encore des problèmes sexuels (pannes sexuelles).

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     A court terme, les opiacés provoquent une augmentation de la température du corps, la bouche sèche, et une sensation de lourdeur dans les membres, des problèmes de l’estomac et des intestins, un ralentissement du rythme cardiaque, des démangeaisons ou de l’hypothermie. A moyen et à long terme, les opiacés entraînent une baisse de l’appétit, de la constipation, des insomnies, des courbatures, des problèmes cutanées et dentaires ou encore un arrêt des règles chez la femme.

Trou dans le palais du à une nécrose due à la cocaïne
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La cocaïne provoque à court terme une amélioration des performances physiques et une augmentation du rythme cardiaque. A long terme, les effets néfastes sont des lésions de la cloison nasale et de nez en général, des maladies cardiovasculaires (le facteur de risque est fortement augmenté), voire une crise cardiaque, ou encore des nécroses qui peuvent aboutir à une amputation.


Le tabac provoque une irritation de la gorge et des poumons (toux), une perte d’appétit et d’endurance, une augmentation de la glycémie et de la pression du pouls (tension artérielle). A long terme, les effets sont nombreux : accident vasculaire cérébral, cardiopathie, emphysème, bronchite chronique, anévrisme, cancer du poumon, de la gorge, de la vessie, de l’estomac, du rein, du pancréas, ou encore des maladies de la cavité buccale ou des infarctus Il peut de plus entraîner des nécroses.
Pied nécrosé à cause du tabac
           Le LSD , en plus d’être un hallucinogène, a divers effets sur le corps, comme des tremblements, des crampes, des troubles du rythme cardiaque, une hypotension, de l’hyper-salivation, de l’hyperglycémie, des nausées, des vomissements, une température anormalement élevée, de la transpiration, des pupilles dilatées, de la vasoconstriction, des fous rires, ou, chez la femme enceinte, des contractions qui peuvent mener à un accouchement prématuré.[
               Le cannabis, dont le principe actif est le tétrahydrocannabinol (ou THC) a des effets néfastes comme une sensation de faim, les yeux rouges, de la tachycardie, une tension anormale, une bouche pâteuse, une altération de la mémoire, une perception du temps altérée ou encore des vomissements, une accumulation des toxiques dans les tissus graisseux, le cerveau ou les glandes sexuelles, une diminution de la résistance aux maladies courantes (grippe, bronchite, etc)... des troubles de la croissance. Chez les adolescents, une augmentation du nombre de cellules anormalement constituées (aboutissant parfois à des cancers), des douleurs dans le dos, les jambes, le thorax, le ventre et la tête (pour un fumeur de cannabis de longue date), une diminution des hormones sexuelles males (infertilité), une destruction rapide des fibres des poumons et lésion (blessures) au cerveau (parfois permanentes), ou encore une diminution des performances sexuelles. Les effets du cannabis sont souvent semblables à ceux du tabac ; en effet la plupart des « joints  de cannabis » contiennent du tabac.

B. Modifications du comportement


La prise de cannabis, passées les phases de bien-être euphorique, d’excitation et de sensation de « planer », de sensation d’intelligence et de créativité, laisse place à une phase de somnolence assez prononcée. Elle facilite ainsi l’endormissement, et malgré la relative méconnaissance des effets du cannabis sur le sommeil, on s’accorde à penser qu’il favorise surtout le sommeil lent profond et réduit le sommeil paradoxal (Phase du sommeil caractérisée par une intense activitécérébrale et pendant laquelle se déroulent les rêves). Dans le même ordre d’idée, il ferait obstacle au souvenir des rêves. Ainsi, à l’arrêt de la consommation, nombreux sont les anciens usagers qui se plaignent de difficultés d’endormissement, de réveils nocturnes, voire d’insomnie. Selon une étude récente publié par l’American journal of addiction et commandée par le National Institute of Health, les fumeurs, lorsqu’ils arrêtent, ont une durée de sommeil plus courte, moins de sommeil lent profond et un sommeil moins efficace. De plus, le cannabis peut réveiller une schizophrénie, entraîner de la paranoïa, ou encore de l’anxiété.


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La cocaïne, quant à elle, provoque une phase d’exaltation qui se traduit par une grande énergie et une stimulation des performances et intellectuelles. La cocaïne confère une grande assurance et une estime de soi accrue qui tendent à la mégalomanie. Elle entraîne également une sensation de chaleur, une impression d’augmentation de la vigilance, une insensibilité à la fatigue, à la douleur et à la faim. C’est donc un stimulant. Ses effets varient selon le mode de prise, la quantité et la qualité du produit, mais aussi selon la personne qui la consomme et le contexte de consommation. La durée des effets varie aussi en fonction de la manière dont la cocaïne est prise. « Sniffée », c’est à dire ingérée par le nez, la cocaïne passe dans le sang en 3 à 5 minutes et agit pendant une heure environ. Ses effets maximums sont atteints après 20 minutes. Injectée avec une seringue, le passage dans le sang est immédiat, et les effets maximaux apparaissent après 10 minutes. La cocaïne agit pendant 30 minutes.Par voie orale, il faut 30 minutes à la cocaïne pour passer dans le sang, et les effets maximums surviennent au bout d’une heure.
          Les opiacés ont des effets à court terme qui apparaissent assez rapidement après une dose et durent que quelques heures. Après l'injection d'opiacés, l'utilisateur signale généralement sentir une pointe d'euphorie. L'utilisateur passe alors les prochaines heures alternant d'un éveil à un état de somnolence jusqu'à ce que le médicament se dissipe. 
            Le tabac a des effets à court terme sur le comportement, comme et bien sûr la dépendance physique et psychologique avec des symptômes de sevrage importants.

           Le LSD a des effets à court terme sur le comportement : étant un hallucinogène, le consommateur est dans un état modifié de conscience, et a des perturbations de ses perceptions dans chacun des 5 sens (vue, toucher, ouïe, audition et goût), et, non pas des hallucinations, mais des illusions, comme des formes géométriques en mouvement, des couleurs plus lumineuses, mauvaise appréciation des distances, trainées colorées (effet kaléïdoscope) qui démarrent entre dix et quatre-vingt-dix minutes après l’ingestion, et peuvent s’étaler sur cinq à douze heures. La « montée » s’effectue par paliers, et le consommateur peut, à certains moments, croire être redevenu lucide.

 CBaisse des performances physiques



Le cannabis, magré ses effets éfastes sur l’organisme, comme des troubles de la mémoire et de la coordination neuro-musculaires, est en realite un prduit dopant car il permet la diminution du stress et un état d’euphorie de l’euphorie. De plus, le cannabis permet de réduire les sensations de douleurs musculaires et la fatigue lors d’efforts prolongés.
Lorsque l’on fume, la quantité́ d’oxygène qui parvient aux muscles est diminuée. Les muscles fonctionnent donc moins bien et, surtout, moins longtemps. Les performances sportives sont donc moins bonnes et la sensation de fatigue arrive plus rapidement. Chez les fumeurs, le fait de ne pas ressentir d’essoufflement ni de difficultés à l’effort peut faire penser que le tabagisme n’induit pas d’effets négatifs sur la santé et les performances sportives alors que les capacités respiratoires et cardiaques sont réellement amoindries.
La cocaïne agit principalement sur le système cardiovasculaire et le système nerveux central. Elle occasionne une contraction des vaisseaux sanguins qui entraîne l’élévation de la pression artérielle, des céphalées parfois violentes et peut provoquer, en particulier en cas d’usage régulier, la perforation de la cloison nasale. Son action sur le tissu de conduction cardiaque entraîne une accélération des battements du cœur (tachycardie) ou des irrégularités du rythme cardiaque (arythmies). Son action sur le système nerveux central peut-être responsable de fièvre et de convulsions

         Le LSD possède quant à lui des dangers physiques comme des coupures dans les cellules de corps, ou les malformations chez les enfants dont les mères ont pris pendant la grossesse du LSD sont particulièrement mentionnées.

          Les opiacés peuvent à long terme provoquer des symptômes s’apparentant à un état grippal : nez courant, douleurs, diarrhée ; mais aussi d’autres symptômes plus graves, comme l'aspect pâle, perte de poids , sue, des perturbations d'intestin d'estomac, inflammations de peau et les abcès de seringue, les accumulations d'angine de poitrine, les perturbations sexuelles avec la dysménorrhée (difficulté de l'écoulement des règles) et l'aménorrhée (absence de menstruation) ou les perturbations de pouvoir sexuel avec les dommages des gonades.